CRISE FINANCIÈRE : Pour les dirigeants il est urgent de ne pas attendre

La situation financière de chaque entreprise est particulière en terme de trésorerie ; néanmoins et à n'en pas douter, il est fondamental que chacun d'entre eux prenne les dispositions optimales pour s'assurer d'une reprise d'activité dans les meilleures conditions.

En pratique et pour faire vite, par quels moyens s'opère une reprise d'activité ? Grosso modo, et à part l'avantage indéniable que constitue sur le plan commercial une préexistence de clientèle, une reprise est assez similaire à un démarrage d'activité.

Grosso modo, et à part l'avantage indéniable que constitue sur le plan commercial une préexistence de clientèle, une reprise est assez similaire à un démarrage d'activité.

Le (re-démarrage d'activité) va concerner en tout premier lieu les "moyens de production ou de service ": c'est à dire principalement le personnel (sauf pour les auto entreprises) et les fournisseurs (stocks, fluides, télécommunications, prestataires).

Si les salariés ou les fournisseurs font défaut à la fin du confinement sanitaire, l'activité ne pourra reprendre.

De sorte que la première urgence pour le chef d'entreprise, est aujourd'hui de s'assurer leur paiement, par précaution, le financement à mettre en oeuvre devra couvrir le temps estimé nécessaire à un retour de l'entreprise à son cycle normal d'exploitation.

Financer la "ré-activité" est le sens des mesures qui ont été prises par l'Etat s'agissant des prêts consentis aux entreprises sous garantie d’Etat et de ceux consentis par la Banque Publique d'Investissement (BPI) ou du recours au fonds de solidarité créé par ordonnance du 26 mars 2020.

Il convient de souligner l'importance pour les entreprises de pouvoir s'adresser subsidiairement ou directement à la Bpi car le dispositif légal n'a aucun caractère contraignant sur leur(s) partenaire(s) bancaire(s) habituel(s).
En effet, le prêt bancaire, même garanti par l'Etat, reste un accord contractuel et est donc soumis à l'appréciation de l'interlocuteur bancaire.

Or, pour les cas les plus difficiles, le partenaire financier de référence pourrait se montrer frileux. Ce n'est pas forcément blâmable dans la mesure où une banque qui octroie un crédit à une entreprise sans prendre suffisamment en considération ses capacités de remboursement est susceptible d'engager sa responsabilité pour soutien abusif.

Sans négliger les reports momentanées de charges qu'ils ont la faculté d'exercer (rubriquées dans les actualités publiées par le cabinet), les dirigeants d'entreprise ont donc d'ores et déjà à se préoccuper de se ménager les liquidités nécessaires à la relance en utilisant tous les moyens mis à leur disposition par les décisions gouvernementales récentes.

Dans cette démarche peu évidente car reposant sur la prise en compte d'un environnement économique totalement nouveau, ils pourront s'appuyer sur leurs experts comptables rompus en matière de chiffre aux principes de prudence et de précaution.

Dès la mise en oeuvre des mesures prises le 25 mars par le gouvernement les décrets et arrêtés d'application étant à paraître, et/ou d'éventuelles précisions sur les délais de mise en place des prêts de la BPI ou du recours au fonds de solidarité, nous reviendrons sur les modalités pratiques des mesures prises pour assurer la disponibilité des aides au redémarrage.



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